Il y a le temps vide, il est simplement long et parfois triste. Je pourrai m’y perdre d’attendre de t’attendre…Mais ce soir, je frôlerai à nouveau nos endroits. Ceux de nos peaux amoureuses qui se lécheront de bleu… Dans ces frissons est l’infini…Surtout dès le premier, dans ce moment où mes yeux se posent dans les tiens, le temps vide n’est alors plus rien… Dans ce contact, il y a tout notre monde, il efface celui qui n’existe pas, car tes bras deviennent les miens…
Oui, ce soir…dans quelques instants, je serai libre…
Les premiers instants…
Les regards se posent puis s’envolent, comme pour s’éviter. La brûlure est forte, celle de se savoir à nouveau nous. Cette sensation est celle de la vie dans l’amour…Les yeux semblent se quitter, mais les mains s’étreignent et s’aiment à nouveau. La peau n’oublie pas la peau, elles n’auront de cesse de fusionner pour se ressourcer.
Dans ce partage unique à l’instant des retrouvailles, naît le seul air pur pour les coeurs jumeaux.
Dans les fleurs jaunes, nous aurions dû nous aimer, pour donner à la terre le gout de nos sucs. Dans les fleurs jaunes, nous aurions dû rester pour laisser le printemps vivre de nos cœurs.
Puis danser sur la route, les doigts endormis de nos nuits, enlacés toujours, nous aurions dû…
Mais des terrasses aux yeux fixés sur notre évidence, jaillit le manque de liberté qui conduit aux adieux.
Dans l’ombre des montagnes de lune, Dans les rires des enfants fleurs, Dans les arbres nés de l’orage, Dans les dix-huit mètres de la reine fourmi, Dans le frisson d’un regard de nuit, Dans la première rose du printemps, Dans les nuages qui s’enlacent, Dans les étoiles de nos frères, Dans les poumons de l’arbre du jardin.
Dans le sable de tes yeux nus, Dans l’herbe de ta chevelure, Dans le miel de ton sourire, Dans l’arrondi de tes planètes, Dans le rouge de ton souffle, Dans le secret des tes hanches Dans les papillons sur ta vie, Dans l’harmonie de ton plaisir Dans tes mains d’infini.
« Coucou mon petit papa. Aujourd’hui c’est l anniversaire de notre petite maman et de ta femme. Une période spéciale mais qui paradoxalement nous fait penser encore plus a elle et la fait vivre encore plus fort dans nos cœurs. Je sais que tu dois être triste mon papa mais repense a tout ces bons moments que nous avons passés ensemble dans cette belle famille que vous avez fondés tout les deux, nos parents adorés.
Il est vrai Nul ne pourrait Oublier ces corps Uniques, entremêlés Bleus d’amour et d’eau Libres comme le fluide. Ils étaient Nous, A travers les espaces Balayant nos maux. La pure ivresse, Elle ruisselait de Nous Suintant de cette envie d’aimer toujours.