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Mes textes...

Plus murs ou instantanés…Toujours à la recherche de l’émotion et du frisson au travers des mots et des maux…

Pour Bernard

De ces personnes qui nous quittent, écrire quelques souvenirs pour transmettre une histoire et de belles choses  à notre tour…

Sa fille m’avait prévenu Il avait l’air rugueux cet homme.
Et pourtant une fois la carapace percée,
il était unique et attachant.

Il m’aura beaucoup appris,
A aimer le vin,
A aimer la vie,
A voir l’essentiel.

Avec sa fille, nous nous sommes quittés
Lui aussi, je l’ai quitté.
Et hier, il nous a quitté.

Alors dans ce prochain verre
que nous ne boirons pas ensemble
J’espère te retrouver, Bernard…

Pour ma femme

Je vous aime ma femme,
ma Vie,

Le long de vos cheveux je me sens à l’abri
car le cœur d’un soleil s’y cache aussi.

Et dans le coeur de nos nuits,
Vos boucles sont autant de paradis
Que je chéris.

Je vous aime ma femme,
ma Vie,
Asli…

De ton visage

Du contour troublé,
les lignes cheveux noirs
mènent au centre
courbées d’un sourire.

Au passage des cils,
l’eau est l’amour.
Ruisselante douceur
sur la peau,
l’émotion capturée.

Des mains se couchent
en cercle souples
pour absorber l’image,
enfouir le soleil rouge

Ta bouche crépuscule
vit au fond de mon cœur.
A faire fuir les nuits solitaires.

Récif

Dans la morte impatience
La fuite révolutionnaire
Et le trouvère sans mémoire.

Dans l’oubli bleu
Le masque d’un trou au ventre
Et le triste empire.

Dans un précipité d’extase
Les rejets de l’autre
Et les vagues impures.

Au fond de moi

Sur des femmes aveugles
cheveux collés au ciel
atrophiant l’espace désespoir.

A dessiner sans douleur,
les bras écarquillés,
les seins maquillés.

Vibrant d’ivresse libre
moignon de mon coeur,
où repoussera l’iris.

Aux branches de mon corps
elle sera fleur vision,
je la retrouverai…

La déclaration

A cet instant, la lumière de vos yeux
Sublime je l’espère viendra m’illuminer
Le temps de quelque poésie,
Immense émotion à écrire…

Vous ne savez pas encore,
Oh mais vous le savez déjà
Une demande vous est faite
Le soir d’un jour d’exception.
Et si une larme vous vient
Zéphyr je serai pour la sécher.

Vous sentez votre cœur battre
Oh mais le mien aussi l’accompagne
Unis depuis la pluie des arcs en ciel
Serions nous en train de vivre d’amour ?

Malgré les nuages parfois ,
Etre face à l’infini
Permet d’avoir cette force essentielle.
Oh muse et femme
Unissons nos mains
Sur l’autel de la bleue poésie
Et demeurons à jamais
Réellement l’un pour l’autre…

Pour toi

Je t’aime,
d’un peut-être,
d’un beau coup,
d’une passion aimante,
d’un pas,
d’un tout…

Souffle

En buée de lèvres
la flamme demeure
sereine et sirène
qu’il aimera.

Trompe la mort
sur un cœur au mur
le nom des amoureux
qu’il écrira.

Au travers des parois
la peau rejoint l’amour.
Par le souffle de l’autre paume.
il survivra…

Pour toi

Je ne peux être une cage
Je veux être liberté,
celle de t’aimer,
de t’aimer davantage.
Celle de mourir de t’aimer…

Je pourrais

Ne suis je qu’un refuge lors de la tempête, puis le phare rassurant au lointain ?
Je ne peux n’être que cela. Que ces choses, que tu trouverais dans les ailleurs, muse.

Alors, je pourrais être la voix du vent, même le plus froid sur ta peau, et la pluie sur tes joues, même si tu t’en protèges.
Et surtout, je pourrais être l’unique souffle d’un cœur bleui par ton ombre, loin de ce phare blême, au plus proche de ton âme.

Si tu me devenais…

Sombrer

Au large des maux, l’immense solitude. Et dans l’absence des doigts, n’existe plus que la couleur du froid, unique et poignante dans cette poitrine enfoncée de côtes perdues…

Sous le nous parfait, se recueillent les cendres encore tièdes de mes poésies aliénées par l’envie, témoignages de cet amour au futur qui s’enfuit…

Le plafond se fixe à mes yeux, se rapproche inexorablement de ma bouche, ce gout de poussière m’est bien connu…

Je lui parle alors, de ces mots que l’on ne sait pas dire, de ces mots que l’on ne sait pas lire, de ces mots que je n’ai pas su écrire…

Et l’on se prend à croire en lui, à se damner comme ils disent, oui juste encore un moment…

Pour que la fleur de vie revienne, pour qu’elle bourgeonne sur ce corps atrophié d’un cœur, pour que la boite reste entrouverte, le temps d’un ultime sourire…

Je prononce une dernière fois ton nom.

Musem

Tu me manques mon amour…Mais le vent siffle fort pour me rappeler que bientôt tu vas revenir dans mon ciel. 
Je n’ai pas menti à l’enfant. Tu es l’étoile devenue Muse…
Pour que de mes mots je raconte l’inaccessible…
Pour que de mes doigts je caresse la peau de tes contrées…

Mon être tremble de ce temps qui nous sépare, mais tu veilles en moi Musem, alors je te regarde dans mon cœur.
Je nous vois…
Je nous aime…
Je t’aime…
Je te vois…
Oh mon amour…
Un soleil bleu nous réunirait pour toujours et je me crèverais les yeux juste pour le deviner dans la nuit éternelle…
Ensuite, un seul de tes sourires me redonnerait vue…

Tu es Musem, l’unique attente…
Le baume sensuel de mon cœur perdu…sans toi, sans nous…

Premières missions

Résoudre la beauté infinie
dans les yeux du premier regard

Suspendre l’air pur d’un enfant
dans le frisson du premier instant

Partir pour l’avant nous
Le premier temps de l’imparfait

Revenir de l’après nous
Pour le premier arc en ciel bleu

Définir le véritable bonheur
Dans le premier soleil de ton sourire

Fluidifier les moments inséparables
Dans les souvenirs du premier baiser 

Marque lumineuse

J’éclairerai de tes yeux matin
un amour pour chaque instant.

Je répandrai le regard des soleils
jusqu’au crépuscule de nos lèvres.

Je devinerai ma fille bleue, 
dans la naissance de ton sourire,

Je l’endormirai de nuages d’arc en ciel,
Étincelle de l’embrasement premier…

A l’invisible infini,
Sur l’ultime reflet, 
L’aura d’un nous
Incandescent.

Limites insondables

Des aurores mouillées,
aux rouges tiges suspendues.

Le vert des yeux
se manque d’un reflet.

Juste de l’huile de visage,
Sur une marque restée solitude.

De proches intérieurs disparus.

Ma planète Elle

Sur le chemin d’air
une porte de nuages.
A l’orée de la soif,
je m’approche enfin.

De ce coeur aux lèvres
de fleurs endormies,
l’amour à l’horizon
a déposé un pétale.

La rosée, crime nécessaire
fuite au travers du ciel
de mes doigts à cran
en manque de manque.

J’étouffe encore de tristesse
le temps figé se moque, à l’extérieur.
Mais Vénus reste une femme sublime
par la magie de tes cheveux noirs.

Extrait d’amour – partie III


Je suis un prince bleu et tu es le joyau qui éclaire ma vie.
Elle s’assombrit pendant l’absence et cette nausée qui nous prend,
Elle n’en est que plus belle lorsque nous avançons ensemble dans
nos je t’aime.


Sur cette plage
dans la magie du partage total
notre amour était en bleu partout…


Comment ne pas y croire,
malgré tout ce reste
qui ronge parfois si fort,
nous sommes l’essentiel de nos vies
Viens mon amour, je n’aurai de cesse de te le dire, de te l’écrire
sans toi, sans nous, le temps qui passe est gris.
Allez, viens…


J’aspire à un art bleu
où tu seras modèle.


 
Dans ces instants
de paroles identiques
nous nous appartenons
car nous sommes un.


Toi et moi pour nous,
un rêve d’uni.


 
© Emirelo – avril 2007

Lorsque tu t’en vas

Le nous se répand. Inexorablement. Nous fûmes jour d’étoile et de pluie mais depuis ?Autour d’elle, la farandole libidineuse du mauvais choix, les vies rôdeuses fuyant le parquet noirci d’ennui ,reflet du visage de l’autre devenu inconnu.
Ta pureté était la mienne. Seulement vers nous je te voulais. Pour le reste, je n’étais rien peu importait ,mais là dans tes coups je ne vis plus.

Jours du Printemps assassin à l’automne existerons nous encore ?
Le vent ne répondra pas,
il ne nous rapprochera pas
comme je l’ai toujours cru

.A l’aide, dans ce soir malade j’ai besoin de nous
pas de ta voix vide,
oui juste entendre tes doigts,
mais tu fuis, ailleurs.

Tu ne m’écoutes plus, pourtant je me donne encore la vie en te regardant.

L’oiseau bleu

A lui donner la couleur
tu es la couleur
tu es bleue

tu es l’oiseau
vole,
rejoins moi,
j’ai envie de vivre
de caresses de plumes
chaque matin
tes bras seront des ailes
et me transporteront
sur le chemin
celui dont je t’ai parlé,
celui de l’arbre au sourire.

Et de cet arbre
nous serons le fruit.

Se cultiver

Passer du temps 
à recueillir le vent
sur le bras
de l’arbre 
où se posent 
les sourires.

La sève mènera 
au frisson
en haut des feuillages,
jusqu’au serment,
« Tu es les étoiles…»
et il n’y aura plus d’automne.

Je deviendrai 
la poussière bleue 
incrustée à ton souffle,
larmes de beauté 
à  me faire ciel
pour un nuage au corps
sous le fluide nuptial.

Aux racines,
de trois points
amour amour amour
cet engrais de nouvelle vie
enivrera nos cœurs.