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Au large des maux, l’immense solitude. Et dans l’absence des doigts, n’existe plus que la couleur du froid, unique et poignante dans cette poitrine enfoncée de côtes perdues…

Sous le nous parfait, se recueillent les cendres encore tièdes de mes poésies aliénées par l’envie, témoignages de cet amour au futur qui s’enfuit…

Le plafond se fixe à mes yeux, se rapproche inexorablement de ma bouche, ce gout de poussière m’est bien connu…

Je lui parle alors, de ces mots que l’on ne sait pas dire, de ces mots que l’on ne sait pas lire, de ces mots que je n’ai pas su écrire…

Et l’on se prend à croire en lui, à se damner comme ils disent, oui juste encore un moment…

Pour que la fleur de vie revienne, pour qu’elle bourgeonne sur ce corps atrophié d’un cœur, pour que la boite reste entrouverte, le temps d’un ultime sourire…

Je prononce une dernière fois ton nom.