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Papillon

Dans les ailes du temps
jusqu’à notre jour,
renouvelée sans cesse.
La découverte de cette toile
posée sur le monde.

Elle décrit les courbes,
les révolutions.
Et les lumières perdues
s’y réfugient,
loin des instantanés,
aux figures mortelles.

On se l’arrache
par et pour le coeur
avec secrètement,
Sur l’épaule
un filet à étoiles.

Pour l’évasion de la beauté
pour seuls, les esprits assoiffés
de ce piège d’azur
Leur croyance est poésie.

Présent

Avec ce présent

Se glissera à ton doigt
Le soleil de notre Amour
Il est de ces présents éternels.

Le seul monde

Avec pour seul espace un souhait cambré, 
je deviens pêcheur de planètes doubles. 
Ces rondeurs m’enivrent 
comme celles d’un univers à  genoux. 
Aux courbes de tes seins 
me satelliser. 

Je ne veux que paraître et disparaître 
mais autour de toi. 
Tu es lumière rouge, je suis le loup.
Je lape le pot de beurre 
pour entendre ta sueur. 

Je griffe les anges
empêcheurs de ronds. 
Le bleu c’est Nous. 

Les continents attachés aux barreaux du lit 
j’aime ça ! 
Embrasse-moi entre j’aime ça ! 
Je nous ressens ressac, 
le ciel sur moi 
c’est ton cœur violet.
Je t’aime,
Simplement. 

Je me tranche une oreille
j’attrape ton sourire 
tartine unique 
à  partager couchés 
dans les ronces sans botte. 

Baignés dans la lumineuse verte 
tes yeux sont dentelles, 
ta voix a le gout du lait. 

De tes fesses salées de grandes marées, 
je suis le donjon. 

C’est le seul monde possible.