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Dans les fleurs jaunes, nous aurions dû nous aimer,
pour donner à la terre le gout de nos sucs.
Dans les fleurs jaunes, nous aurions dû rester
pour laisser le printemps vivre de nos cœurs.

Puis danser sur la route,
les doigts endormis de nos nuits,
enlacés toujours,
nous aurions dû…

Mais des terrasses aux yeux fixés
sur notre évidence,
jaillit le manque de liberté
qui conduit aux adieux.